Une chasuble vert sur le dos mercredi mais pas le lendemain , titulaire potentiel un jour, remplaçant supposé le lendemain Morgan Amalfitano attend patiemment son heure " Les choix ne m'appartient pas. Ce sont aussi les aléas d'un début de saison.Je suis un travailleur et je donne le maxi à l'entraînement afin d'être irréprochable."
Afin de garder la tête haute, hier en fin de séance de mise en place, il a néanmoins compris qu'au Parc des Prince il débutera sur le banc.

Après cinq saison à Sedan, et malgré un contrat qui couraient encore sur une saison, le jeune milieu niçois (23ans) a choisi en juin dernier de donner une nouvelle impulsion à sa carrière. Dans les Ardennes il avait tout connu.Une finale de coupe de france perdue au tir au but face à Strasbourg ( Ce n'étais pas contre Strasbourg mais Auxerres et perdu 2 a 1 pendant le temps additionnel) lors de la première saison avec le groupe pro, une accession en ligue 1 la seconde, une relégation la suivant. L'an dernier encore, les sedanais avaient échoués au pied du podium( 4ème) puis en demi finale de coupe de France " J'y ai vécu des choses fortes, je n'ai connu que du positif. Le club était à la fin d'un cycle et avait besoin de se reconstruire. Alors même en cas d'ascension, il n'est pas dit que serais resté."

"Le choix de la sagesse"

Parti pour découvrir autre choses, pour progresser. En contact avec d'autres clubs dont des plus plus huppés, Morgan avait opté pour les Merlus et pour un bail de 3 ans " Afin de ne pas sauté trop d'étape, il n'a pas trop d'écart entre les deux club. C'étais aussi le choix de la sagesse". Dans le Morbihan il retrouvait aussi Hamed Namouchi cotoyé dans les équipes jeunes à l'AS Cannes où il avait été formé, où il avait brillé jusqu'en CFA2 sous la férule de Christian Lopez avant que le club disparaisse progressivement du circuit pro.

Après huit journée, Amalfitano est apparu cinq fois en ligue 1 pour une seule titulairisation. Un premier bilan qui ne peux le satisfaire.Victime de la concurrence et des automatisme de la paire Ewolo-Abriel, victime aussi d'un collectif encore à la recherche de la bonne carburation, il a foulé les pelouses de l'élite sur la pointe des pieds " Je n'ai pas eu forcément de chance non plus et j'en ai parlé à l'entraîneur. J'ai joué à un poste qui n'était pas le mien, il fallait dépanner l'équipe. Et quand l'équipe ne tourne pas rond, tu as la sensation que cela ne s'enchaîne pas favorablement. Mais je ne suis pas un joueur de couloir."

Pas facile de rentré au pied levé pour suppléer un partenaire trop vite blessé (Jouffre contre Auxerre) où lorsqu'elle a un but à combler (Bordeaux). Aligné une fois dans l'axe face à Lens en Coupe de la Ligue, il a été prit dans la tourmente collective " Ce jour là, j'ai donné le meilleur de moi même et je pense être monté en puissance au fil du match. Je suis sorti la tête haute car je n'avais pas grand chose à me reprocher."

Morgan Amalfitano n'a pas l'intention de renoncer. Au contraire ! " Il faut que je m'adapte à un nouvel entraîneur mais grâce à sa grosse exigence tactique je ne peux que progresser mais le club sait que j'ai besoin de jouer" La dure loi de la concurrence

Eric HORRENBERGER

 

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